Performances Économique du Secteur Réel ivoirien de 2010 à 2023
Le secteur réel désigne la partie de l'économie qui concerne la production de biens et de services, à l'opposé des activités financières. Il inclut tous les secteurs productifs, tels que l'agriculture, l'industrie, et les services.
Ce secteur est essentiel pour mesurer la croissance économique réelle et la création de richesse tangible.
Ce jeu de données présente les perfomances économiques du secteur réel ivoirien de 2010 à 2023 à travers trois indicateurs qui sont :
- La croissance du PIB réel
- Le taux d'investissement du PIB
- Le prix de la consomation (inflation)
Comme nous le montre cette visualisation, la tendance globale du PIB réel du secteur ivoirien est à la croissance positive, malgré les nombreuses fluctuations. Nous sommes ainsi passés de la période 2010-2011, avec des chiffres très bas dus à la crise post-électorale qui a marqué notre pays, à une phase de croissance régulière.
À partir de 2012, le pays a connu un redressement économique avec une augmentation soutenue du PIB, souvent au-dessus de 5 % chaque année. Ce rythme de croissance, soutenu par des investissements étrangers et des réformes économiques, a positionné la Côte d'Ivoire parmi les économies les plus dynamiques de la région.
Cependant, des événements externes, notamment la pandémie de COVID-19 en 2020, ont entraîné une baisse brutale de la croissance, ramenée à environ 2 %. Ce ralentissement reflète les perturbations économiques mondiales, mais la résilience ivoirienne est illustrée par une reprise rapide dès 2021, atteignant des taux de croissance de 7 % en 2021 et 2023.
En 2022, une légère décélération est observée, sans pour autant compromettre la croissance positive. Ce ralentissement peut refléter des ajustements structurels et des défis économiques plus globaux. Cette reprise post-pandémique démontre l'adaptabilité de l'économie ivoirienne face aux chocs mondiaux tout en continuant à construire une base de croissance solide pour l’avenir.
Cette visualisation présente le chiffres des prix à la consommation en Côte d'Ivoire. Elle met en évidence une hausse progressive accompagnée de fluctuations marquées. Après la crise post-électorale de 2010-2011, les prix ont connu une période de stabilisation, aidée par des réformes économiques visant à contenir l'inflation.
On observe toutefois des hausses notables, influencées par des facteurs internes et externes tels que les coûts des importations de produits de première nécessité et des matières premières. Des événements mondiaux, comme la pandémie de COVID-19, ont également perturbé les chaînes d'approvisionnement, entraînant une pression accrue sur les prix.
À partir de 2020, l'inflation s’accélère, en partie due à la reprise économique qui augmente la demande pour certains biens et services. Ce phénomène est particulièrement visible dans les produits alimentaires, secteur souvent volatil face aux aléas du marché mondial.
Malgré les efforts pour contrôler l'inflation en 2022 et 2023, la hausse des prix persiste, accentuée par les augmentations des coûts de l’énergie et des denrées alimentaires. Cette tendance souligne la nécessité de renforcer les stratégies pour stabiliser les prix, afin de protéger le pouvoir d'achat des ménages dans un contexte économique incertain
La prise en compte conjointe de l’évolution du PIB réel et de l’inflation en Côte d’Ivoire, faite par cette visualitation montre une dynamique équilibrée entre croissance économique et stabilité des prix. Depuis la crise de 2010-2011, le PIB a connu une croissance stable, soutenue par les investissements et les réformes. En parallèle, l’inflation est restée relativement modérée, bien qu’une hausse ait été observée après 2020, probablement en raison de la reprise économique post-COVID-19 et de la pression sur la demande.
Lorsque la croissance du PIB s'accélère, l'inflation tend à légèrement augmenter, illustrant l'impact de la demande accrue sur les prix. Cependant, cette relation reste maîtrisée, signalant une capacité de l'économie ivoirienne à gérer la croissance sans excès inflationniste. Pour soutenir cette tendance, renforcer la production locale pourrait stabiliser davantage les prix à long terme.